Grâce à l’action antioxydante des vitamines A, C, E et du
zinc contenus dans les légumes, le système immunitaire peut être renforcé et
les inflammations atténuées.
Les études concernant la relation entre les fruits et l’endométriose ne sont
pas concluantes. D’un côté, les fruits contiennent de très nombreux
antioxydants et vitamines qui favorisent la santé mais il semblerait qu’ils ne
soient pas aussi bénéfiques pour la santé que prévu en raison des pesticides
utilisés. Les produits issus de l’agriculture biologique contrôlée peuvent être
ici une bonne alternative [1; 2].
Les acides gras oméga-3 se trouvent dans les graisses végétales et dans le poisson. Par exemple, l’huile de lin, l’huile de carthame ou l’huile de colza contiennent un rapport positif et bénéfique pour la santé entre les acides gras oméga-3 et oméga-6. Un taux élevé d’acide gras oméga-3 et un faible taux d’acides gras oméga-6 au niveau de ton alimentation peuvent avoir un effet positif sur l’équilibre hormonal en ce qui concerne l’endométriose [1].
De nombreux produits d’origine animale peuvent avoir un effet négatif sur l’endométriose. Les graisses animales peuvent stimuler la production hormonale et les produits laitiers provoquer la formation de mucus. Une alimentation végane peut inhiber les inflammations en cas d’endométriose et ainsi soulager les douleurs, contrôler l’équilibre hormonal de manière positive, influencer positivement le psychisme et enrayer la croissance de foyers d’endométriose. L’alimentation végane peut donc constituer un mode d’alimentation judicieux en cas d’endométriose [1, 3].
Une étude italienne à laquelle plus de 200 femmes atteintes d’endométriose ont participé a montré que le fait de renoncer au gluten dans son alimentation pendant un an peut avoir un effet positif sur les douleurs. 75 % des femmes interrogées ont déclaré que leurs douleurs s’étaient améliorées en général. Aucune des femmes interrogées n’a connu une évolution négative de ses douleurs. Une alimentation sans gluten peut donc réduire les douleurs liées à l’endométriose [4].
Les protéines animales peuvent
favoriser les processus inflammatoires du corps et certaines substances
contenues dans la viande peuvent avoir un effet négatif sur l’équilibre
hormonal.
Pour cette raison, il peut être judicieux de ne mettre de la viande dans son
assiette qu’avec parcimonie, en particulier la viande rouge [1, 5].
Malgré de nombreuses études, le rapport entre la consommation d’alcool et l’endométriose n’a pas pu être entièrement clarifié. L’alcool est cependant considéré comme toxique pour les cellules et devrait, pour cette raison, n’être consommé qu’en petites quantités, bien indépendamment de l’endométriose [1].